L’eau consommée, soit environ 1000 m³ par mois, provient selon le besoin :
Tous les sites sont équipés de portiques de dernière génération, optimisant la consommation d’eau, tandis que les nettoyeurs haute pression ont été améliorés pour réduire leur débit de 21 à 17 litres par minute.
De plus, l’eau de pluie est collectée et utilisée de manière rationnelle. Grâce à des buses inclinées à 40 degrés, le lavage bénéficie d’un balayage plus large, combiné à des pompes modernes qui maximisent l’efficacité.
Par ailleurs, le nouveau site de Niort a bénéficié d’un investissement total de 2,6 millions d’euros avec notamment l’installation de panneaux solaires thermiques (120 K€) et énergétiques (90 K€).
Avec 134 m² de panneaux solaires thermiques, le site couvre ses besoins en eau chaude pour le lavage pendant huit mois de l’année et assure entre 20 % et 60 % de ces besoins en hiver.
Par ailleurs, 450 m² de panneaux photovoltaïques fournissent l’énergie électrique nécessaire au fonctionnement quotidien, avec un surplus de 60 % à 70 % revendu au réseau.
Cet investissement offre une maîtrise des coûts énergétiques et une meilleure visibilité à long terme. Grâce à ces installations, le site atteint une quasi-autonomie en électricité. Le projet a bénéficié du soutien du Fonds Chaleur de l’ADEME, ce qui a permis de réduire le délai de retour sur investissement de 18 à 8 ans. Sans cette subvention, un tel investissement n’aurait pas été réalisable.
Par ailleurs, l’entreprise met un point d’honneur à sensibiliser quotidiennement ses équipes à une utilisation raisonnée de l’eau.
Elle est également membre de l’ADECC (Association pour le Développement de l’Économie Circulaire et Collaborative), renforçant ainsi son engagement envers des pratiques durables et responsables.
Pour mieux comprendre son impact environnemental, la direction initie un bilan carbone en collaboration avec ORACE, un cabinet de conseil en énergie affilié à la CCI des Pays de la Loire. Les résultats de cette étude permettront non seulement de renforcer la stratégie environnementale de l’entreprise, mais aussi de répondre aux attentes de ses clients et de leurs donneurs d’ordre (de grands groupes) qui doivent rendre compte de leurs émissions de carbone dans le cadre du scope 3. Ce dernier inclut toutes les émissions indirectes générées tout au long de leur chaîne d'approvisionnement, en amont comme en aval.
Par ailleurs, l'ouverture d'un quatrième site dans la Vienne est envisagée, avec une démarche anticipative et écoresponsable à concevoir dès la phase de projet.
Conseiller expert CCI Deux-Sèvres : Jean-Christophe Dunot